| | – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne | |
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Etienne de Morangias
Pas de danse : 13
| Sujet: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Ven 19 Sep - 23:25 | |
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- Etienne de Morangias - « I will watch through the dark till the morning comes. » ©CRÉDIT TUMBLR/A BEAUTIFUL MIND
Nom : Morangias, de. Sa famille vit depuis des générations en Auvergne. ☆ Prénom : Etienne, le même que celui que son arrière-grand-père d'ailleurs, qu'il n'a pas connu. ☆ Âge : Il a 49 ans, et fait son âge autant qu'il ne le fait pas. ☆ Date et lieu de naissance : Etienne est né un 5 Août 1965 à Clermont-Ferrand, en France. ☆ Nationalité/Origines : Il est français, et rien d'autre. ☆ Job/Division/Grade : Etienne est maître de ballet à l'Opéra de Paris. ☆ Statut : Marié depuis vingt-deux ans, père d'un garçon et d'une fille, et surtout, heureux. ☆ Orientation sexuelle : Il est hétérosexuel. ☆ Groupe : Les Yeux Avisés. Avatar : Colin Firth.
les petites choses de la vie 01. Etienne est, depuis qu'il a vingt ans, atteint d’ostéogenèse imparfaite, aussi communément appelée la malade des os de verre. Il cachera dans un premier temps cette maladie du mieux qu'il pourra, ayant une carrière de danseur déjà lancée et prometteuse. Un grave accident lors d'une représentation l'exclura définitivement de la danse. 02. C'est un timide, un grand timide. Et sa timidité lui joue des tours, le rend même parfois hautain sans qu'il le veuille. C'est également quelqu'un d'extrêmement introverti. 03. Il est un grand amateur d'opéra. Son oeuvre préférée est Tosca, de Giacomo Puccini. 04. Il évite le moindre contact physique, de peur de se casser quelque chose. Il peut pour cela paraître très froid, mais ce n'est pas du tout le cas. Lorsqu'on le connaît bien, c'est quelqu'un de très convivial et sympathique. 05. Il mange tous les midis son sandwich dans sa voiture, une vieille DS de Citroën qui a appartenu à son père. 06. C'est un passionné. Il aime la danse, et la compétition lui manque terriblement. Il ira jusqu'au bout avec ses élèves pour leur faire atteindre le plus haut niveau. 07. S'il éternue, il sortira de suite ce petit mouchoir bleu ciel dont il ne se sépare jamais. Une vieille habitude qu'il a prise quand il devait avoir la vingtaine. 08. Sa maladie est un véritable fardeau. Il se fatigue vite, et limite ses mouvements pour ne prendre aucun risque. Il est profondément ennuyé quand on lui demande de prendre une chaise, et insistera pour rester debout. 09. C'est un grand fan de Dali. Il adore Dali. Il possède plusieurs originaux chez lui, acheté des fortunes. 10. C'était un très bon cavalier, mais sa maladie l'a contraint à ne plus jamais monter. Il regrette énormément de ne plus pouvoir le faire.
il était une fois ... La petite chambre d'hôpital dans laquelle les médecins et sa propre personne se trouvaient confinés donnait à Etienne des vertiges qui lui faisaient mal au cœur. Et ses yeux allaient de cette jambe plâtrée étendue devant lui à ces génies de la science, ces pointures dans leur domaine qui discutaient à voix basse. Etienne détestait ça. Ces messes basses. Ce mystère qui régnait autour du comment et du pourquoi sa jambe s'était-elle retrouvée brisée en mille morceaux sur un simple saut qu'il avait répété des années et des années entières. Il ne comprenait pas. Il était perdu. Perdu entre les mots qu'il entendait d'où il était, sur ce lit d'hôpital, et ceux qui lui manquaient. Et il observait sa jambe, plâtrée, en se demandant ce qui avait bien pu lui arriver. Un saut. Un seul, et tout s'était brisé. Mais il n'y avait pas que ça. Dans sa chute, c'était son bras droit qui avait tout pris, d'où le deuxième plâtre et la deuxième fracture. Etienne était calme, et pourtant, il paniquait. Clairement. Ne supportant plus les cachotteries qui se faisaient sous son nez, il s'écria : « Bordel, vous allez m'expliquer ce qui m'arrive ? » L'injure était sortie d'entre ses lèvres et avait cloué les cinq médecins sur place. Ce garçon, ce garçon de vingt ans, de bonne famille (très bonne famille), venait d'attirer leur attention. L'un des médecins s'avança vers Etienne, et le jeune homme se redressa de son seul bras valide sur son lit, soudain intimidé. Il avala le nœud qui s'était formé dans sa gorge, solide. « Monsieur de Morangias, c'est... nous ne savons que vous dire... Votre carrière... » Etienne fronça les sourcils. De quoi parlait-il ? Pourquoi faisait-il référence à sa carrière ? L'homme continua tandis que ses confrères se tenaient dans son dos, à la fois craintifs et désolés : « C'est terminé. Votre squel... vos os, monsieur, présentent une anomalie des plus rares, si je puis dire. » Etienne se crispe tout entier. Il serre les poings, et ce si fort qu'il sent les os se briser sous sa poigne. La douleur monte, et il regarde ses mains, horrifié. Que diable était-ce ? Il sentait les larmes couler sur ses joues, tandis que ses yeux dévisageaient les médecins les uns après les autres. Que diable était-ce? « C'est une ostéogenèse imparfaite, » expliqua Etienne, huit ans plus tard, assis à table, entouré de plusieurs de ses amis danseurs. La plupart d'entre eux avaient arrêté leurs carrières pour se consacrer à l'enseignement de la danse, et Etienne ne pouvait s'empêcher de les admirer, tous autant qu'ils étaient. Ce fut sur un air grave mais plutôt absent qu'il continua : « On la connaît aussi sous le nom de maladie des os de verre. » Il détestait ça. Il détestait jouer les victimes. Mais si la plupart de ses camarades savaient ce qui lui était arrivé, cette femme, assise en face de lui, l'ignorait. Le jeune homme fixait son assiette, ses couverts en main, et demeura immobile un long moment avant de daigner lever les yeux vers celle qui lui avait posé la question. Elle s'appelait Alice. Il ne la connaissait pas. C'était une amie d'un ami. Ce genre d'amie qu'on rencontrait lors de ce genre de dîner d'amis. Et Etienne était loin d'être insensible à cette Alice. Pas blonde, mais brune. D'un brun profond, d'un brun aux reflets chocolats. Alice Delaware. Une Anglaise. Forcément, il avait fallu qu'elle le soit. Anglaise, mais parfaitement bilingue, malgré cet accent qu'il se surprenait à trouver adorable. Alice qui reprenait soudain la parole pour dire : « Quelqu'un de votre rang ne devrait pas rester sans rien faire. Vous devriez enseigner. Dîtes-lui ! » Elle s'adressait maintenant à ses collègues danseurs qui se regardaient les uns les autres. Finalement, le meilleur ami d'Etienne, qui l'avait soutenu après la découverte de sa maladie et pendant sa traversée du désert, déclara en se penchant doucement sur la table : « Etienne. Je voudrai que tu reviennes. Je pourrai en parler à Mme Musset, tu sais. Je suis sûr qu'elle serait ravie de t'... » Mais Etienne ne le laissa pas finir sa phrase. « Former des gosses. Arthur, enfin, je ne suis même pas capable de faire un fichu bond sans me briser quelque chose. » Mais de nouveau, l'accent chantant d'Alice Delaware attira son attention. « Vous ne les formerez pas, Etienne. Vous les dirigerez. Et ils vous suivront. » Il avait dans la manière qu'elle avait de prononcer son prénom quelque chose d'exotique qui intrigua de suite le jeune homme. Et son regard se verrouilla de suite sur le visage de la Britannique, sur ces yeux bleus et cette chevelure brune. Il manquait d'expérience. Clairement. Le nouveau maître de ballet de l'Opéra de Paris. C'était ce qu'Etienne se souvenait avoir lu dans les yeux de la première troupe qu'il avait dirigée, à pile trente ans. Aujourd'hui, il en avait quarante-neuf. Dix-neuve années passées à diriger, ordonner, et créer les enchaînements qui se jouaient maintenant dans les plus grands opéras du monde. Et il ne s'était jamais senti aussi seul. Bien sûr, il retrouvait Alice, tous les soirs, lorsqu'il rentrait. Alice qu'il avait épousée, Alice qui lui avait donné deux beaux enfants, Aaron, dix-sept ans, et Fleur, treize ans. Mais il se sentait seul. Cela faisait plusieurs années qu'il se renfermait sur lui-même au travail. Ce n'était pas bon. Surtout pour la troupe de danseurs qu'il dirigeait. Mais sa maladie rendait les choses compliquées. Trop compliquées. Aucun contact. Tout un tas de médocs à emporter et à prendre à chaque repas. Des relations avec ses collègues de plus en plus distantes. Etienne se sentait mal. Pas à sa place. Et pourtant, on comptait sur lui. Et pourtant, on lui faisait confiance. Tant de charges reposaient sur ses frêles épaules, et il ne savait s'il se montrerait à la hauteur encore longtemps.
Prénom/Pseudo : Odistole. Âge : 19 ans. Localisation : Pays de la Loire. Ton avis sur Breaking Pointe ? : Le contexte est carrément original, et bravo pour le design! Autre chose ? : Bibbidi bobbidi boop. - Code:
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colin firth ☆ etienne de morangias |
| | | Etienne de Morangias
Pas de danse : 13
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Ven 19 Sep - 23:26 | |
| interview pour le magazine danser
Qu'aimez-vous dans votre travail au quotidien ? Le transfert de connaissances d'une génération à une autre, qui est sans doute la plus belle chose qu'une personne comme moi puisse donner. Je suis bon à rien depuis bien des années, sans ce poste de maître de ballet, je ne serai qu'un raté.
Que vous inspire la danse ? La danse, c'est... l'harmonie du corps et de la musique, deux éléments clés qui constituent ma vie. C'est un équilibre qui m'a été retiré, mais que je me force à recréer en m'investissant au sein de l'Opéra de Paris.
Étiez-vous danseur ou danseuse avant d'exercer ce métier ? Oui, bien sûr. J'avais un bel avenir, même, pour tout vous dire. Je me tenais sur la vague du succès à toute juste vingt ans, sans avoir le vertige, ni rien. J'ai jamais su comment j'y étais parvenu. Tellement de jeunes perdent la tête avec le succès. J'ai pas réussi. J'aurai peut-être mieux fait, au vu de ce qui m'est arrivé.
Si oui, comment avez-vous vécu cette transition ? Mal. C'est le moins que l'on puisse dire. J'ai traversé une sorte de... mauvaise passe. A vingt ans, quand on vous apprend que vous ne pourrez plus pratiquer aucun sport, c'est assez déstabilisant. Je n'avais plus rien. Juste cette passion pour la danse, passion inaccessible.
Selon vous, que représentent les danseurs avec qui vous travaillez tous les jours ? Ils sont l'avenir de la danse française, les grands de demain. J'en suis très fier, je crois même que je les envie.
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| | | Ina Matsuda « one day I will reach perfection »
Pas de danse : 118
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 5:31 | |
| Bienvenue et bonne chance pour ta fiche. |
| | | Dante Phung You're like my own personal brand of heroin.
Pas de danse : 133
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 6:00 | |
| Oh bienvenue à toi monsieur ^^ |
| | | Patsy Barrett ☆ Maturity is the glory of years.
Pas de danse : 385
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 8:03 | |
| C'est bien la première fois que je vois un personnage né à Clermont-Ferrand et ça me fait tout drôle car j'habite dans cette ville Vive l'Auvergne ! Je te souhaite la bienvenue sur BP, bonne chance pour la suite de ta fiche Si tu as des questions, n'hésite pas ! |
| | | Louise De Bazelaire i know it's hurting you, but it's killing me.
Pas de danse : 65
| | | | Etienne de Morangias
Pas de danse : 13
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 12:18 | |
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| | | Constance Desvaux ♒ i'm a dancing queen
Pas de danse : 492
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 16:00 | |
| Bienvenue |
| | | Louise De Bazelaire i know it's hurting you, but it's killing me.
Pas de danse : 65
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 17:59 | |
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| | | Jeanne Sinclair
Pas de danse : 32
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Sam 20 Sep - 21:55 | |
| Bienvenue sur BP et bon courage pour la suite de ta fiche ! |
| | | Adélaïde Laffont life isn't kind, and neither am I.
Pas de danse : 78
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Dim 21 Sep - 10:00 | |
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| | | Céleste Fleurville
Pas de danse : 50
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Dim 21 Sep - 21:05 | |
| Coliiiiiin je t'aime |
| | | Dylan Abbott
Pas de danse : 38
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Lun 22 Sep - 9:08 | |
| Colin Nous faudra un lien Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche |
| | | Etienne de Morangias
Pas de danse : 13
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Mar 23 Sep - 17:23 | |
| Constance ~ Merci beaucoup à toi! Louise ~ BWAAARF, ce fiiiiiiilm! Jeanne ~ Merci à toi! Adélaïde ~ Merci beaucoup! On voit que trop rarement Colin sur les forums je trouve! Céleste ~ Je t'aime aussiiiiii Dylan ~ Emma, oh.god.yes! Merci à toi! |
| | | Constance Desvaux ♒ i'm a dancing queen
Pas de danse : 492
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Dim 28 Sep - 19:35 | |
| Whoaaa, j'adore l'histoire de ton personnage. Je valide. - Félicitations ! Vous êtes sélectionné(e) par le jury ! - Votre prestation a été remarquable, vous avez brillé, et pour vous récompenser, le jury va vous placer avec plaisir dans votre groupe. Une fois cette tâche accomplie, n'oubliez pas d'aller lire le règlement quand même si ce n'est toujours pas fait. Ensuite, que vous soyez petit rat, danseur, couturier, professeur ou simple parisien, il vous faudra faire une demande de logement. Nous vous demandons également de recenser votre métier mais uniquement dans le cas où votre personnage est adulte. Enfin, et puisque votre jolie petite bouille va devoir interagir avec les autres jolies petites bouilles présentes sur Breaking Pointe, vous aurez besoin d'une banque de liens pour répertorier l'ensemble des relations de votre personnage. Voilà, tout est dit, alors maintenant, on vous fait confiance pour continuer de nous faire rêver, et puis surtout, amusez-vous ! Les administratrices sont à votre disposition si vous avez des problèmes et/ou des questions. |
| | | Etienne de Morangias
Pas de danse : 13
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne Dim 28 Sep - 19:44 | |
| Waaaah, super, merci beaucoup! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne | |
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| | | | – My burden's here, deep in my bones. » | Etienne | |
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