Khanpasha Yamadaev
Pas de danse : 6
| Sujet: khan . la danse est une cage où l’on apprend l’oiseau Sam 27 Sep - 18:49 | |
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- Khanpasha (Ziyaudinevich) Yamadaev - « Citation, paroles de chanson assez courtes » ©CRÉDIT TUMBLR/AUTEUR
Nom : de patronyme Ziyaudinevich et de nom familial Yamadaev. ☆ Prénoms : Khanpasha, Mayrsolt, Ziya Al-Din. ☆ Âge : vingt-quatre ans. ☆ Date et lieu de naissance : à Malgobek en Ingouchie, le huit novembre 1990. ☆ Nationalité/Origines : son père vient de la République d’Ingouchie, sujet de la Fédération de Russie, et sa mère est originaire d’Azerbaïdjan. A ses dix-huit ans, Khanpasha a renoncé à la nationalité russe pour échapper au service militaire et n’est donc, aujourd’hui, plus que citoyen azerbaïdjanais. ☆ Job/Division/Grade : Khanpasha est danseur étoile. ☆ Statut : célibataire. ☆ Orientation sexuelle : hétérosexuel. ☆ Groupe : c'est un cygne noir. Avatar : Bastiaan Van Gaalen.
les petites choses de la vie (Dans cette partie vous mettrez les choses qui font que votre personnage est unique : caractère, manies, tics, les choses qu'il aime ou déteste. Cette partie est obligatoire) Khanpasha est insensible à toute musique. Quand il danse, il ne lie pas ses gestes aux notes, mais aux secondes qu’il compte et à des repères visuels. Ainsi, le jeune homme est capable de danser des centaines et des centaines de fois la mêmes chose, sans la moindre variation. Le point négatif de sa méthode est que dès que le lieu de représentation change, il lui faut un temps d’adaptation pour qu’il trouve de nouveaux repères visuels. Mais souvent, cela est réglé en deux ou trois répétitions... Ce n’est pas pour rien que certains le surnomment le métronome, le robot ou l’automate. ☆ L’azerbaïdjanais préfère danser seul : il n’a ainsi que ses limites pour le contenir. Capable d’une totale abnégation et possédant une puissance surprenante, Khanpasha bénéficie d’une force et d’une vélocité renversante, même pour un danseur professionnel. Il veut toujours aller plus haut, plus loin – et y arrive. Le fait de devoir se limiter, pour suivre le mouvement de la troupe ou d’un partenaire, est bien une chose que le damoiseau déteste. C’est aussi la raison de pourquoi il en demande tant à ses camarades, ce qui créé des tensions : on le juge intolérant, rigoriste plus qu’il n’est de raison. Quand une étoile apprend devoir danser avec Khanpasha son réflexe est, le plus souvent, d’aller boire un coup pour oublier cette mauvaise nouvelle. ☆ Le châtain connait peut-être plus de parts féminines que de parts masculines ; il s’est toujours amusé à prouver aux danseuses qu’il pouvait mieux jouer qu’elles tous les rôles… que ce soit Odette ou Rosina. C’est pour lui un jeu cruel auquel il se livre depuis les débuts de son adolescence : en ce temps-là, Khanpasha possédait une androgynie qui lui permettait de se déguiser facilement en jeune fille ; il lui suffisait d’un tutu fluide pour cacher ce que son corps avait de plus masculin et ses pieds entraient aisément dans des pointes (maintenant qu’il fait du 45, c’est plus difficile de trouver des chaussons de ce genre à sa taille). Mais cela n’est plus possible aujourd’hui… son torse plat, ses cheveux courts. Ses cuisses épaisses et ce visage angulaire ! Son mètre quatre-vingt-dix et sa voix grave. Il peut mettre toute la grâce et délicatesse qu’il le veut dans ses gestes, plus personne ne peut le confondre avec une femme. Enfin, cela ne l’empêche pas de s’amuser à jouer Aurore. L’Adage de la Rose est son morceau favori, du fait de sa technicité et de sa difficulté. Oui, Khanpasha a un côté masochiste très prononcé… comme tout danseur. Et les roses semblent l’attirer, car il excelle dans le Spectre de la Rose (en un rôle masculin cette fois-ci), où on le compare souvent à Farouk Rouzimatov. ☆ Avec la dureté de son caractère et son besoin de perfection, Khanpasha est vu comme une personne avec lequel il est difficile d’être amical. Il ne se montre jamais bien compréhensif et a tendance à trop faire valoir sa personne avant celle des autres. On le juge égoïste et impertinent, et cela à juste titre : Khanpasha a même, une fois, enfermé un de ses rivaux dans un placard pour être certain d’obtenir le rôle qu’il convoitait. Hélas, son concurrent alla rapporter l’épisode aux organisateurs de l’audition... et le rôle fut retiré à Khanpasha, mais ne fut pas donné pour autant au délateur : par colère, l’azerbaïdjanais lui cassa deux orteils en lui marchant sur le pied. Cela lui valut une amende considérable mais les sanctions qui vinrent du monde de la danse furent bien maigres... voire inexistantes. L’accident arriva juste avant qu’il ne participe, pour la première fois, au prix de Lausanne, où il fut sélectionné pour la finale malgré une note de son professeur sur son caractère « agressif, ne convenant aucunement à celui d’un danseur de ballet » et sur son amour « de la gloire et de l’argent, et non pas de la danse classique ». Et Khanpasha n’avait alors que quinze ans ! ☆ Il est difficile de trouver de bons côtés à la personnalité de la jeune étoile... mais il y en a ! C’est quelqu’un de protecteur, que ce soit envers ses intérêts ou ceux de personnes, ou choses qu’il apprécie. On l’a déjà vu prendre la défense de jeunes justaucorps saumon. En même temps... son goût pour les adolescentes n’est plus à prouver ! Il est facilement amadoué par ces dernières alors qu’il se montre incroyablement rustre avec certaines professionnelles. Un goût pour l’ingénu, pour le candide et ce qui est encore un peu malhabile. Mais ce n’est que très rarement que Khanpasha profite de l’influence qu’il peut avoir sur elle, en tant que professionnel et bel homme : une expérience avec une demoiselle mineure l’a profondément meurtri et a causé de nombreux tracas à bien des personnes... on l’a accusé de la dévoyer et de lui avoir fait perdre sa carrière de future étoile, en l’ayant mise enceinte (et en l'ayant, selon les rumeurs, poussée au suicide). C’était une élève plus que prometteuse, que tous imaginaient déjà briller sur les devants de la scène... enfin. Cette sordide histoire reste la preuve que Khanpasha a, quoi qu’on puisse dire, un cœur. ☆ Son problème le plus important, par rapport à son métier, est son poids. Khanpasha est connu pour être un mangeur compulsif – une grande partie de son compte en banque part en langoustes beurrées et Saint-Jacques à la crème, bouteilles d’alcool centenaires et whiskys venant de l’autre bout du monde. Non, avec lui, il n’est pas question d’haricots verts surgelés et de steaks hachés, encore moins de détour au McDonald’s le plus proche. Au pire, il va chez Fauchon. Oui, l’azerbaïdjanais a des goûts de luxe. Mais le pire, c’est qu’il ne déguste même pas ce qu’il s’offre ! Tout est affaire de bâfre, de graille. Khanpasha ne dit pas qu’il mange, mais qu’il bouffe – il n’a pas de respect pour ce qu’il avale et encore moins pour son estomac. Cela révèle du trouble psychiatrique, selon certains ! Surtout qu’il lui est arrivé, plus d’une fois, de vomir tellement il avait mangé. Une fois, lors d’une représentation, il s’était mis à restituer dans les coulisses, entre chaque acte, son repas. Après le rappel, il fut de suite emmené à l’hôpital pour indigestion… un trop-plein d’huitres, de vin blanc et de foie gras. Evidemment, le jeune danseur s’est bien fait houspiller, mais cela ne l’a pas empêché de recommencer – avec en plus, un fort sentiment de culpabilité. D’où vient son désir de se rendre malade avec des mets si riches et fins ? De plus, cela le fait énormément grossir… alors après, il fait des « cures », où pendant une semaine (ou plus) il ne se nourrit que de poireaux au vinaigre. Alors qu’il déteste le poireau. ☆ Une fois qu’il a quitté les planches, Khanpasha ne fait plus attention à rien : ni sa stature, ni ses gestes. Difficile à croire que c’est un danseur étoile tant qu’il ne se met pas en position préparatoire… il se révèle même incroyablement maladroit hors d’une salle de danse : l’azerbaïdjanais se prend les bordures des trottoirs, les horodateurs qui longent les murs, s’est déjà fait renversé par une voiture (parce qu’au milieu du passage piéton, il a décidé de revenir sur ses pas)… il est incapable de tenir un gobelet de café sans s’en renverser la moitié dessus et s’est déjà piqué le front avec une fourchette, lors d’un repas. Et sa façon de vivre et de voir les choses n’arrange rien à cela : Khanpasha aime crapahuter partout. Le châtain est déjà monté sur les toits de Paris, aime le motocross et pratique la savate en plus de la danse. C’est à se demander comme cela se fait qu’il n’est pas déjà mort et, pire encore, comment a-t-il fait pour ne pas se casser le moindre os depuis sa naissance ! En plus, Khanpasha est sensé porter des lunettes.
interview pour le magazine danser (Afin de mieux cerner votre personnage, nous vous demandons de répondre aux questions suivantes.) Quel a été votre sentiment et/ou réaction après avoir appris que vous montiez en grade à l'ODP ? Il m’a fallu un moment pour que je comprenne que je venais d’être nommé danseur étoile. J’étais, avant, sujet et ne m’attendais pas du tout à devenir étoile. Pour de bonnes raisons. On me refusait, depuis trois ans, la chance de devenir premier danseur. Je n’avais pas même le droit de participer aux concours – j’avais le niveau, certes, mais pas la maturité. On n’avait de cesse de me répéter que j’étais trop jeune, et mon histoire avec Soizic leur donnait dix mille autres arguments pour m’empêcher de monter en grade. J’avais l’impression que cette mésaventure m’avait condamné, à jamais, à rester sujet. Parfois, vu comment on me traitait, j’avais l’impression qu’on allait me rétrograder ! Et là, suite à une représentation où je n’avais qu’un rôle médiocre de figurant, je vois monter sur scène madame Musset... on a tous su, à ce moment, qu’une étoile allait être nominée. Mais on pensait que ce serait une des premières danseuses... moi-même je pensais ainsi. Vous pouvez me voir sur les vidéos, l’air renfrogné, soufflant mon mécontentement. Peu heureux de ce qui est en train de se passer. La jalousie, vous savez. Et puis, j’entends mon nom. Khanpasha Yamadaev. Des paires d’yeux ronds, ébahis, qui se tourne vers moi... vingt-quatre ans à peine, sujet... danseur étoile. Waw ! Surprise totale, cette nomination avait été gardée bien secrète. Je me souviens m’être senti nauséeux sous le coup de l’émotion. Une émotion positive, mais si puissante ! Je me sentais enfin... enfin heureux. Libéré. Ah bah... vous voyez, rien que d’y repenser, j’ai les larmes aux yeux. Oh, c’était si soudain, si inattendu. c'est si rare qu'un sujet devienne étoile !
Comment votre entourage a réagi à la nouvelle ? Ma sœur a été extrêmement heureuse pour moi. En même temps, c’est elle qui m’a poussé, toujours, à danser. Elle aime me voir sur scène et maintenant, peut mieux me voir encore ! Elle ne perdra plus ma silhouette dans un corps de ballet... je serai à présent, pour elle, sur les devants de la scène. Toujours. Quant à mes parents, ils m’ont félicités, bien évidemment. Je suis à présent un digne membre de ma famille. Un homme du monde, célèbre, reconnu ! Ma lignée a toujours été très attachée aux arts, bien que sa richesse vienne plus du pétrole et de la vente d’armes... mes parents sont les mécènes de nombreux artistes. Mais tout le monde n’a pas vu ma montée en grade comme une joie. Je me suis fait chapitrer par tous mes anciens professeurs. Un à un. Je dois me montrer plus sage, plus mûr... plus indulgent avec mes camarades et surtout, cesser d’exposer ainsi ma morgue. Je représente l’Opéra, je dois bien me comporter ! Rajoutez à cela l’envie, la convoitise d’autres danseurs. Je ne suis pas le genre de personnage qui fait l’unanimité dans les rangs. Beaucoup ont été déçus de me voir devenir étoile, soit parce qu’ils se jugent plus méritant que moi, soit parce qu’ils ne m’aiment pas. Ce qu’on peut comprendre, je n’ai jamais été d’un caractère très aimable... certains sont même allés jusqu’à taillader les chaussons que j’avais laissé dans les loges, le soir de ma nomination. Vous savez, cela coûte assez cher... ils étaient faits sur mesure. Enfin ! j’ai de quoi m’en racheter, mais c’est quand-même ennuyeux, de se sentir si... aimé ?
Est-ce que votre attitude/personnalité a changé depuis cette promotion ? D’une certaine façon, oui. Vu que cela a changé l’attitude de beaucoup envers moi, mon attitude envers eux s’est modifiée, par effet de cause à effet. A présent, je suis connu de tous les étudiants – plus un seul ne me bouscule sans m’excuser et certains viennent me demander des conseils, de l’aide. Cela me fait plaisir, et je fais mon possible pour répondre à leurs attentes. Pourquoi ? Parce qu’ils m’écoutent, me prennent au sérieux. Ils n’ont pas un égo surdimensionné comme certains professionnels, qui ne supportent pas quand on leur dit que leur port de bras est immonde. J’ai toujours accepté les critiques fondées, de mon côté – on ne peut rien me reprocher sur ce point. Quant aux danseurs de mon niveau... eh, je pense qu’ils ne m’aiment pas trop. Les raisons de cela sont diverses et majoritairement personnelles, alors excusez-moi mais je ne m’étendrai pas dessus. Et, forcément, plus on m’agace, plus j’attaque. J’hurle, j’insulte, je mords. Je frappe.
La carrière d'un danseur de l'ODP prend fin à 40 ans, comment voyez-vous votre vie après l'ODP ? Beaucoup de danseurs se voient devenir professeur, mais je doute que cela soit compatible avec mon caractère. Certes, je donne des conseils, guide quelques-uns de mes camarades danseur dans le besoin… mais je serai incapable de prendre en charge toute une classe. Constituer un programme, encadrer un groupe… m’entendre avec le reste d’une équipe pédagogique. Je suis capable de suivre une personne, mais dix, vingt ? Trente, peut-être ? Non. Si je captive sans problème une assemblée quand danse, j’en suis incapable hors-scène. Au mieux – ou au pire – j’attire l’attention parce que j’ai dit quelque chose de travers ou une autre bêtise. Je pense qu’après… je travaillerai dans une grande entreprise. Quelque chose de banal, de routinier après les années d’extase que j’aurai vécu. Je ne me plains pas de cette destinée, être danseur professionnel demande énormément d’énergie. D’ici mes quarante ans, je serai complètement usé. Peut-être que d’ici là, j’aurais enfin obtenu mon master Finances et Banques et deviendrai avocat spécialisé en la matière ! Quoi ? Cela sonne barbant ? il était une fois ... (Ici vous raconterez l'histoire de votre personnage, sous la forme de votre choix. Cependant, un minimum de 20 lignes est demandé afin de bien pouvoir cerner le personnage.)Duis porta sed dolor placerat hendrerit. Fusce posuere porta ex semper porta. Quisque pretium feugiat metus non consequat. Aenean semper ex velit, id laoreet nisi lacinia ut. Donec gravida facilisis felis sit amet tristique. Nunc laoreet quis mi sit amet laoreet. Aenean viverra, ex a dictum feugiat, tellus mauris ultrices metus, in pretium dui nisl id nibh. Morbi interdum dictum sapien. Cum sociis natoque penatibus et magnis dis parturient montes, nascetur ridiculus mus. Aenean eu iaculis velit, a ullamcorper dolor. Integer dignissim rhoncus leo, imperdiet blandit diam rhoncus a. Integer vel lectus nec leo elementum scelerisque sed a elit. In vehicula nisl risus, quis eleifend metus faucibus nec.
Pseudo : endives.braisées (très recherché, n'est-ce pas). Âge : 22 ans. Localisation : Nord, Lille. Ton avis sur Breaking Pointe ? : c'est chouette comme forum, le thème de la danse est si peu exploité ces derniers temps. Autre chose ? : non. - Code:
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Bastiaan Van Gaalen ☆ Khanpasha Yamadaev |
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